Le chiffre d’affaires dans le secteur du taxi est en baisse depuis quelques années, à cause de la crise sanitaire sans précédent. Toutefois, beaucoup de conducteurs prennent la décision de devenir chauffeurs de taxis et se renseignent sur les procédures à suivre. En plus de posséder le permis de conduire, il faut remplir certaines démarches administratives inhérentes au métier de conducteur de taxi.
Les spécificités du permis B
Le permis B est le permis qui permet de conduire les automobiles et véhicules :
- dont le poids total autorisé en charge n’excède pas les 3,5 tonnes ;
- qui sont destinés au transport de personnes et de marchandises ;
- qui peuvent transporter huit passagers au maximum, neuf avec le conducteur ;
- qui sont attelés d’une remorque dont le PTAC est inférieur ou égal à 750 kg.
Le permis de conduire taxi
À la différence des conducteurs de poids lourds et autres véhicules utilitaires, un permis de conduire catégorie B convient pour devenir conducteur de taxi. Ce permis doit être valide depuis 3 ans au minimum ou 2 ans en conduite accompagnée. Par conséquent, il suffit de s’inscrire à une auto-école et de passer les examens de conduite et le code pour obtenir son permis. Sur https://servicepermisdeconduire.fr/, il est possible de passer un permis de conduire taxi en passant un permis B.
Devenir conducteur de taxi
Les conditions
Pour devenir conducteur de taxi, il faut préalablement remplir les conditions suivantes :
- détenir le permis B ;
- avoir un casier judiciaire vierge (bulletin n°2) ;
- obtenir le formulaire CERFA n°14880 qui concerne l’avis médical d’un médecin agréé, ce dernier approuvant l’exercice du métier de conducteur de taxi ;
- avoir un brevet de secourisme de moins de 2 ans.
La formation
On ne peut devenir conducteur de taxi qu’après avoir réussi à l’examen de Certificat de Capacité Professionnelle de Chauffeur de Taxi ou CCPCT. Il est possible de le passer sans avoir suivi de formation, mais il est préférable de suivre des cours auprès d’un centre de formation. La durée de ces derniers varie entre 150 à 250 heures et les frais peuvent s’élever à 1 500 €. Ils peuvent toutefois être financés par le CPF ou par Pôle Emploi.
L’examen
Le CCPCT est encadré par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et il faut s’acquitter d’une somme de 195 € pour pouvoir s’y inscrire. Cette inscription se fait auprès de la Préfecture. L’examen comporte les épreuves suivantes :
- un examen basé sur les connaissances sur le territoire du candidat, les règles de sécurité routière, la maîtrise des langues française et anglaise, la règlementation liée à l’exercice de taxi ;
- une épreuve pratique de 20 minutes durant laquelle le candidat réalise un parcours préparé et sécurisé. Sa façon d’accueillir et de facturer le client sera également évaluée.
La carte professionnelle
La réussite au CCPCT permet d’obtenir une carte professionnelle, valable dans le département où on exerce l’activité de taxi. Elle doit cependant être payée (environ 60 €) et la demande doit se faire pendant les 3 mois qui suivent la réussite à l’examen. Le formulaire est disponible à la Préfecture ou sur les sites officiels. Il faut fournir les documents suivants :
- la photocopie de la carte d’identité ;
- la photocopie du permis de conduire valide ;
- l’attestation de réussite au CCPCT ;
- l’avis médical validé ;
- attestation de brevet de secourisme ;
- 2 photos d’identité récentes.
La licence de chauffeur de taxi
La licence de taxi est une autorisation de stationnement qui est obligatoire pour pouvoir transporter des gens. Elle peut s’obtenir :
- en déposant une demande gratuite à la mairie, mais cette licence est à renouveler chaque année ;
- en achetant la licence d’un autre taxi qui souhaite vendre la sienne. Dans ce cas, le prix de la licence dépend de son propriétaire, mais la licence doit avoir au moins 5 ans d’utilisation ;
- en louant une licence auprès d’entreprises qui sont spécialisées dans ce domaine. Le chauffeur de taxi doit alors payer un abonnement mensuel et la licence est valide pour 5 ans.