Quelques conseils pour un stage de conduite de rallye

Les stages de conduite sont toujours l’occasion d’expérimenter une conduite différente avec un véhicule que l’on ne conduit jamais. Parfois, certains stages permettent non seulement d’expérimenter avec une voiture hors du commun, mais aussi sur des pistes uniques, mettant ainsi le conducteur débutant face à des défis surprenants. Cela est justement le cas de la conduite de voiture de rallye sur un circuit dédié. Ces stages peuvent s’effectuer seuls, ou encore en groupe, ce qui permet d’en faire une sortie intéressante entre amis ou entre collègues, à l’occasion d’un team building ou d’un séminaire.

 

Stage de conduite de rallye

 

Passer sur un circuit de pilotage pour faire un stage de rallye est bien différent d’un stage de conduite de véhicule plus classique. En effet, dans un stage habituel, le participant a souvent l’occasion de conduire un véhicule exotique sur une piste de course de voiture goudronnée. Dans le cadre d’une course de rallye, la voiture demeure en soi unique et exotique, mais la piste change grandement. En effet, un mélange de terre, de ciment et de goudron peuvent cette dernière, offrant alors des sensations fortes lors de perte d’adhérence, entraînant ainsi des dérapages contrôlés. En effet, apprendre à conduire sur la terre est l’un des objectifs d’un tel stage, un objectif qui s’accompagne de la conduite d’un véhicule unique et de sensation forte. Bien entendu, il est tout à fait possible de n’être que passager lors d’une telle occasion. Cependant, il est important de rappeler que le rallye est un sport, et que comme toute activité sportive, il faut savoir s’y préparer convenablement.

 

Se préparer à une activité de rallye

En tant que débutant dans le monde du rallye, le temps d’un simple stage, il est toujours important de garder les pieds sur terre et de ne pas avoir l’impression, ou de s’imposer d’être un champion. Il faut prendre cette activité pour ce qu’elle est dans la plupart des stages : une découverte. Une découverte dans le milieu du pilotage, certes, mais aussi dans le milieu du pilotage dans le monde du rallye, ce qui est une catégorie à part entière. Néanmoins, l’un des intérêts du rallye, c’est la progression rapide dès que l’on en comprend les bases. Regarder des vidéos sur YouTube de professionnels qui donnent des conseils et font des démonstrations est un bon moyen d’appréhender ce sport. Il existe aussi un moyen d’apprendre en « pratiquant ». En effet, bien que les jeux vidéo ne soient pas, et ne seront jamais suffisants pour remplacer complètement une expérience réelle, ils peuvent donner une sensation ou un aperçu de ce que l’on peut attendre d’un sport, automobile ou non. Le rallye ne fait pas exception à cette règle. Avec les progrès techniques et technologiques, les jeux vidéo s’inspirant du rallye se sont perfectionnés, s’approchant toujours plus d’une simulation parfaite. Même les professionnels de ces disciplines s’entraînent régulièrement sur de tels simulateurs afin de maintenir leur niveau et de parfaire leurs compétences. Il n’y a donc aucune raison de ne pas faire de même, ne serait-ce que pour expérimenter.

 

L’activité en elle-même et son vocabulaire

Comme la plupart des activités sportives, le rallye utilise des termes techniques qui lui sont propres. Comprendre ces termes avant de se lancer dans une telle activité peut faire partie intégrante de la préparation à un stage. On peut notamment penser au cas du survirage ainsi que du sous-virage. Le survirage : on parle de survirage lors d’une perte d’adhérence de l’arrière de la voiture. Ce qui peut être dû à une accélération trop rapide en sortie de virage, à un freinage tardif. Quelle que soit la raison de ce survirage, le résultat est souvent le même lorsque l’on perd le contrôle de l’arrière de sa voiture : un tête-à-queue. Dans ce genre de situation, céder à la panique risque simplement d’aggraver votre cas et celui de votre véhicule, alors que la réaction à avoir est relativement simple lorsqu’on la connaît. En effet, lors d’une perte d’adhérence de l’arrière du véhicule, ou de l’avant selon où est située la propulsion, il faut braquer les roues dans le sens inverse du virage afin de retrouver un semblant d’équilibre. Cette manœuvre s’appelle sobrement contre-braquage. Attention cependant à ne pas freiner durant l’exécution de cette manœuvre, sous peine de perdre totalement le contrôle. En tant que débutant, l’idéal est d’effectuer cette action sans chercher à accélérer dans le but de conserver un maximum de contrôle sur la situation. Le sous-virage : inverse du survirage, le sous-virage a tendance à arriver lors de conduite sur piste de terre. Le seul point commun liant ces deux problèmes est la perte d’adhérence. Cette dernière n’a toutefois pas lieu à l’arrière du véhicule, au niveau de sa traction, mais à l’avant. Braquer est donc inutile pour rétablir sa voiture en plein sous-virage. Dans une telle situation, accélérer ou tourner le volant n’aboutira à rien, il faut freiner avant de pouvoir braque.